Pourquoi Zer ? Parce que petit si il y en avait un pour attirer les catastrophes, c’était lui !
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- Le manche du râteau dans les dents,
- Chute et menton ouvert lors de glissade les mains dans les poches sur la mare gelée,
- Carreau de fenêtre cassé en shootant dans le ballon dans la maison,
- Se brûler la bouche en voulant goûter la confiture de Mélanie, etc…
Et papa pas content punissait car on ne faisait pas attention au petit. La Misère !
En mai 1940. Bombardement d’Arras. Fuite de la famille devant l’invasion allemande. La maman ayant l’expérience de la guerre de 14 emmène toute la tribu (y compris Bonne-maman) à l’abri à Mirepoix, chez bonne- maman. On se sauve avec un dernier train en partance d’Arras. En prime, en gare d’Arras, Alerte au stuka et panique générale. Puis attente. Le train part. Non le train ne part pas ? Faut garder toute la famille ensemble. Ouf ! Le train part. Vogue la galère. Sac à dos et béret sur la tête pour tout bagage.
Pendant ce temps le papa fait son métier d’officier de l’armée du génie à Sedan (sans grand succès).
Nous sommes réfugiés à Mirepoix dans de piètres conditions et en août 1940 nous retrouvons le papa à Perpignan.
J’ai été marqué par cet épisode et je pense que Zer aussi et cela a dû influencer sa philosophie plus tard.